Un an après le Qatargate, comment mieux protéger l’Union européenne contre les conflits d’intérêts et la corruption ?

Les scandales ont une vertu démocratique. Non seulement ils témoignent, par leur retentissement, de l'attachement des citoyens à l'éthique publique et au caractère démocratique des processus décisionnels, mais encore offrent-ils un observatoire sur le fonctionnement concret de nos institutions. Le Qatargate n’a pas dérogé à la règle : il a révélé non seulement l'ampleur des menaces pesant sur la démocratie de l'Union mais aussi son étonnante vulnérabilité.

  • Les auteur·rices

    Coordinateur du Livre Blanc, Antoine Vauchez est Directeur de recherche CNRS en science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est directeur du CESSP et directeur-adjoint du GIS Euro-Lab. 

    Lola Avril est chercheuse post-doctorale en science politique à University of Eastern Finland,

    Chloé Fauchon est Maîtresse de conférences en droit à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, membre du Centre de Documentation et de Recherche Européennes et du Collège d'études européennes.

    Emilia Korkea-aho est Professeure de droit de l'Union européenne, University of Eastern Finland,

    Juliette Lelieur est Professeure de droit pénal à l'Université de Strasbourg,